plein de chose à dire sur ce sujet....
allez voir ceci http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/hepatite_b.htm
le dossier est super bien fait
sauf que:
pourquoi vacciner un enfant à 2 mois alors que celui ci possede les anticorps de sa mere jusqu'à 6/9mois?
et il ne faut pas melanger les 3 hepatites A, B et C
la A est due à un virus qui se transmet par les aliments ou l'eau. Elle est très fréquente dans les pays tropicaux et de façon générale dans les pays où le niveau d'hygiène est faible. La manifestation principale de la maladie, après une phase initiale de fièvre peu élevée et qui peut d'ailleurs passer inaperçue, est une jaunisse (ictère) et une fatigue intense. Dans quelques cas, heureusement très rares, l'inflammation du foie est tellement intense qu'elle entraîne une destruction très rapide des cellules du foie pouvant entraîner des complications potentiellement mortelles.
la C est une maladie du foie qui est due à un virus. Elle se transmet principalement par voie sanguine. La transmission sexuelle existe bien mais elle demeure exceptionnelle car liée au contact sanguin. Aucun virus n’est retrouvé dans le sperme, les sécrétions vaginales ou séminales.
Il y a un risque de transmission de la mère à l’enfant, au moment de l’accouchement, seulement si des virus sont détectables dans le sang de la maman.
La fréquence d’évolution vers une hépatite chronique qui pourra se terminer en cirrhose et en cancer du foie est élevée (70 à 80 % des cas !).
La B est une maladie du foie qui est due à un virus. A l’instar du SIDA, dans le monde, environ 350 millions de personnes seraient porteuses du virus et ce dernier entraînerait entre 1 et 2 millions de morts par an ! En France, il y aurait environ 100 à 150 000 personnes porteuses du virus de l‘hépatite B. Il se transmet principalement par voie sexuelle ou sanguine.
Dans de rares cas, l’hépatite aiguë peut dégénérer : on parle d’hépatite fulminante. C’est une urgence car elle est mortelle dans 90 % des cas. Elle nécessite donc souvent une transplantation hépatique (greffe de foie).
L’infection par le virus de l’hépatite B peut évoluer vers la chronicité dans 10 % des cas. Cela signifie que le patient sera porteur du virus ad vitam eternam (mais pas forcément malade). Dans les 90 % restants, elle évolue spontanément vers la guérison. Cette évolution n’est pas influencée par le fait que la phase aiguë ait été symptomatique ou non. Ensuite, les porteurs chroniques ont environ 2 chances sur 3 de présenter une hépatite chronique active (le tiers restant asymptomatique et hors de danger toute leur vie). Une fois sur 2, cette hépatite chronique active évoluera en cirrhose. A terme, la cirrhose qui découle de l’hépatite B peut évoluer en cancer de sombre pronostic.